Asso Philo Plus - Tisser des liens entre les idées et les personnes.

L’évaluation

La reconduction des ateliers philo à la demande des équipes éducatives est un moyen de mesurer si leurs attentes sont satisfaites.
Comme nous en avons l’habitude, nous avons laissé la parole aux principaux intéressés, élèves et professeurs dans des questionnaires anonymes.

Assophiloplus®

« L’Atelier PHILO+EMC permet aux élèves d’appréhender le cours d’EMC de façon différente. Ils ne sont plus face au professeur mais face à eux-mêmes et à l’ensemble des élèves sur un pied d’égalité. Grâce au bâton de parole, tous les élèves peuvent s’exprimer sans exception, ce ne sont pas les plus rapides qui l’emportent comme souvent. Cependant, certains élèves ne vont pas oser s’exprimer mais écoutent les échanges. Certains élèves se révèlent dans cet exercice nouveau.

Rencontrer les grands mythes qui sont la base de notre culture occidentale (le mythe de la caverne, le mythe de l’anneau de Gygès) permet de poser les premiers jalons d’une initiation à l’histoire de l’Antiquité et à la philosophie. Varier les supports utilisés évite que les élèves se lassent et apporte matière à réflexion supplémentaire.

Etre deux adultes pour encadrer cet atelier est essentiel. Chacune apporte son bagage disciplinaire (je parle de discipline et de disciplines !) et peut intervenir si nécessaire (surtout l’année prochaine pour moi). La petite pause sophro/méditation du début de séance apporte un sas de quiétude qui permet de débuter sereinement l’atelier. » (Collège Verlaine, Paris 12e, 2017)

Specialiste

Partenaires

Tasses de thé

UN BILAN POSITIF

– Un espace « à part » hebdomadaire pour les 5A: une intervenante extérieure associée à deux enseignantes, une disposition, voire un lieu, inhabituels (disposition en cercle, sans table ni matériel, une moitié des séances au CDI, pratique numérique avec le Padlet).

Cela entraîne déjà une sorte de respiration, et peut-être de meilleures dispositions pour échanger.

– Un rituel: l’atelier a lieu chaque lundi à la même heure, avec les mêmes enseignantes dans le même lieu selon les mêmes règles rappelées en début de séance. Les élèves sont donc à la fois en dehors du fonctionnement habituel, mais doivent malgré tout entrer dans un cadre défini, ce qui leur est bénéfique, compte tenu de leur âge et de leurs difficultés à se poser. Ce cadre a permis une progression de leur attitude (de moins en moins de rires, de « tchip », de gêne…) dernière séance mise à part, et de leur capacité, pour les plus réservés/réticents, à prendre la parole, ne serait-ce que modestement.

– Le contenu: les savoirs disciplinaires et savoir-faire (mener une discussion, écouter, rebondir, prolonger…) de l’intervenante ont fait émerger chez la plupart des élèves une réflexion creusée, fine. J’avoue avoir été surprise, dans le bon sens, par leur capacité à s’interroger, à exprimer des idées pertinentes, intéressantes, leur lucidité. Je pensais, notamment pour le « croire/savoir », qu’on allait se heurter à des idées arrêtées sur la religion par exemple, mais aussi sur la télé-réalité…

– Le retour des élèves: ils étaient ravis de venir participer à l’atelier et ont vu la progression comme nous dans leur attitude. Les deux semaines d’interruption ont crée le manque, et ont donc révélé leur attachement au dispositif. » (Collège Clémenceau, Paris 18e, juin 2016)

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« Le compte rendu, de qualité, reflète ce que j’ai pu apercevoir le jour de ma visite. J’ai tout de même en une séance observé des élèves motivés, impliqués à philosopher, fiers de pouvoir s’exprimer, d’avoir ce temps de parole régulé, fiers d’être tous sur un pied d’égalité et de pouvoir apporter des réponses. Les élèves ont débattu, ont échangé et argumenté et c’est en cela que les ateliers philo visent un comportement citoyen et permet, il me semble, de s’ouvrir vers les autres. Merci de permettre cela pour nos élèves de SEGPA. »

(Segpa du Collège Langevin-Wallon, St Gratien 95, janvier-avril 2018)

« – Ça fait ressentir ce que l’on a dans le corps.

– Sur des sujets qui nous touchent, comme féminin/masculin et la colère.
– Sur ce dont on ne peut pas parler tous les jours.
– Pas le temps d’en parler avec les parents.
– Ça sert à poser des questions et à savoir.
– Savoir booster ses limites.
– Savoir que l’amitié fille-garçon existe.
– Ça sert à nous vider, par exemple sur la honte.
– C’est simple mais quand même on explique un mot de différentes manières. »

(Projet Atelier PHILO+ autour du Respect, 4e SEGPA, Collège du 95, 2018)

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« – S’exprimer sans être coupé.
– Plus réfléchir sur certaines choses, ce qu’on n’aurait pas fait avant.
– Voir les avis de chacun, pas tous le même point de vue.
– J’ai appris à méditer.
– Prendre conscience de certaines choses, à savoir le pourquoi du comment.
– Dire ce qu’on voulait, plus de transparence.
– Permis de savoir qu’à partir d’un mot, on peut en extraire plein de choses.
– Approfondir un sujet, commencer par un mot et finir par un autre.
– Agréable, c’est un cours sans en être un, pas à écrire, on oublie les problèmes personnels.
– On a pu apprendre des trucs sur les autres.
– Vous pouvez pas revenir ? »

(Projet Atelier PHILO+EMC sur la Justice, 4e, Collège de Paris 12e, 2017)

Questionnaires antérieurs reflétant les effets constatés :

AVOIR CONFIANCE

VIVRE ENSEMBLE

– « Je trouve que si l’atelier n’existait pas, (bah) j’aurais pas appris autant de choses et ça m’a aidé à avoir un peu plus confiance. » (5e, collège de Paris 20e, 2012)

– « De la facilité à parler (plus de confiance). » (5e, collège de Paris 20e, 2012)

– « Au début, j’étais timide, mais au cours de la 5e séance, je me suis lâchée. Il n’y avait pas beaucoup de moqueries. » (5e, collège de Paris 20e, 2012)

– « Il m’a bien aidé à parler en public ! » (5e, collège de Paris 12e, 2014)

– « J’ai beaucoup aimé. C’est vrai que parler d’un sujet ouvertement était génial ! Pourvu que je le refasse l’année prochaine ! J’ai pris confiance en moi. » (5e, collège de Paris 12e, 2014).

– « Ces ateliers servent à savoir se concentrer sur les bases de la société et ça aide à développer le savoir-vivre en communauté. » (5e, collège de Paris 20e, 2012)

– « C’est une façon d’apprendre à connaître les personnes de la classe. » (5e, collège de Paris 20e, 2012)

– « Cela m’a permis de voir et de comprendre l’avis des autres et j’ai vu certaines choses sous d’autres angles. » (5e, collège de Paris 12e, 2014)

– « Avant je n’aimais pas la classe, avec l’atelier philo je l’ai mieux connue et maintenant je l’adore. » (5e, collège de Paris 12e, 2014)